L’arrogance d’une frange embourgeoisée d’occident, sa
représentation décadente, précieuse, efféminée, prétentieuse et fétichiste
prône « des rapports libres ». C’est peu dire s’il est, somme toute
détestable, de s’attarder sur le comportement de l’espèce, excitée et polluée,
conditionnée par le « lien social » se résumant au désir et au
plaisir de la consommation, sans égard pour la pensée, la liberté ou bien
d’autres concepts inversés, bien moins important pour l’émancipation de
l’individu.
Mettre de l’ordre dans la culture et éviter les dérives serait
sans doute pire, dirait certains.
Dans les lieux abandonnés, dans les déserts de solitudes, sur
les ruines, nous construisons et défendons les valeurs de morale, d’éthique et
de vérité. Nos murs sont de prières et de louanges. Sur les cycles de la
destruction, de l’ignorance et du laissé faire, au risque du pire, sur le
chemin des ombres, des mythes en pleine lumière, nous bâtissons, à chaque
instant, sur l’ivraie, des chapelles en verre, aux reflets d’argent.
Sans retenues ni vertus, oeuvrant à reproduire l’acte de
sauvegarde, usant du vice déposé sur l’autel de la crédulité, l’ultime
expérience de l’interdit et des passions originelles, la pornographie et la
guerre, dans les bains de la liberté, la sensualité économique ou
géostratégique en friction par la ritualisation de la machine qui rythment
notre éduction collective.
L’avenir est entre les mains d’un système dégénéré, pour des
raisons écologiques et économiques, qui décidera de la nature et du miracle de
la vie.
Obscénité et vulgarité camouflées selon la norme, les non dits,
l’hypocrisie, les fausses confidences et silences dressent le décor d’un
spectacle en sous-mains.
Nous ne dénonçons pas le matraquage permanent de publicités, de
réflexions injurieuses et de débats obsolètes qui annihilent les nôtres avant
de les broyer dans les couloirs du Droit. Nous exigerons des explications sur
l’état de notre condition et l’avenir de nos intuitions.
(De sur la cristallisation de la révolte dans le
sous-prolétariat et sa classe dangereuse)