[Neue Frankreich Zeitung]
Cologne, le 1er Décembre. Guérilla
urbaine sur le territoire français.
Nous apprenons des manifestations
accompagnées de violences et maintiens de l’ordre dans différents lieux de la
République en France. Les revendications restent floues, mais la spontanéité du
mouvement pousse le gouvernement au retranchement et à la fermeté. La cause
comme toujours, ou plutôt, le percuteur fut cette taxe carbone justifiée mais
incomprise se rajoutant aux nombreux efforts réclamés à une toujours plus
grande partie d’une population désabusée sombrant dans le désespoir à mesure
que les difficultés s’accroissent ainsi générées et parallèlement à une
inflation brutale depuis plusieurs mois. Dans un pays où l’abstinence
démocratique et le vote contestataire divisent les composantes de la Nation,
les pouvoirs semblent de plus en plus isolés et choisissent la sévérité. Avec
prudence, le gouvernement creuse le risque d’une fin de mandat agitée,
compliquée face aux défis de l’ordre financier et écologique. Un Etat en
déficit réduit à l’incapacité de satisfaire chacun est assiégé de toutes parts.
De l’opposition au soutien silencieux des corps intermédiaires, un exercice
difficile au sommet de l’Etat. E. Macron au leadership fragile à
l’internationale et en Europe se retrouve contesté par la rue et sa propre
population. Dans son pays, celui-ci joue la cohérence de son projet face aux
adversaires de sa politique.
Les
forces de l’ordre se disent aux limites du mieux qu’elles puissent faire. Sur
ce déséquilibre, les issues pourraient être à sens unique et tourner en boucle
de chaque côté comme le discours de LREM depuis le commencement des blocages et
des manifestations agitées par des émeutes, les pillages et du sabotage.