dimanche 2 décembre 2018

Guérilla urbaine en France


[Neue Frankreich Zeitung]
Cologne, le 1er Décembre. Guérilla urbaine sur le territoire français.
Nous apprenons des manifestations accompagnées de violences et maintiens de l’ordre dans différents lieux de la République en France. Les revendications restent floues, mais la spontanéité du mouvement pousse le gouvernement au retranchement et à la fermeté. La cause comme toujours, ou plutôt, le percuteur fut cette taxe carbone justifiée mais incomprise se rajoutant aux nombreux efforts réclamés à une toujours plus grande partie d’une population désabusée sombrant dans le désespoir à mesure que les difficultés s’accroissent ainsi générées et parallèlement à une inflation brutale depuis plusieurs mois. Dans un pays où l’abstinence démocratique et le vote contestataire divisent les composantes de la Nation, les pouvoirs semblent de plus en plus isolés et choisissent la sévérité. Avec prudence, le gouvernement creuse le risque d’une fin de mandat agitée, compliquée face aux défis de l’ordre financier et écologique. Un Etat en déficit réduit à l’incapacité de satisfaire chacun est assiégé de toutes parts. De l’opposition au soutien silencieux des corps intermédiaires, un exercice difficile au sommet de l’Etat. E. Macron au leadership fragile à l’internationale et en Europe se retrouve contesté par la rue et sa propre population. Dans son pays, celui-ci joue la cohérence de son projet face aux adversaires de sa politique.
Les forces de l’ordre se disent aux limites du mieux qu’elles puissent faire. Sur ce déséquilibre, les issues pourraient être à sens unique et tourner en boucle de chaque côté comme le discours de LREM depuis le commencement des blocages et des manifestations agitées par des émeutes, les pillages et du sabotage.

samedi 27 octobre 2018

L'IA ou l'intimité aléatoire

L’IA est à juste titre, le moteur d’une économie déjà présente et pleine d’avenir dans tous les secteurs. En termes de rendement, elle est en pleine expansion et promet une meilleure rentabilité en réduisant les pertes, par exemple, en gérant des flux d’informations et une quantité importante d’opérations optimisées. Que devient la place de l’homme ? L’esprit, la personnalité et l’âme de l’individu se retrouvent confondus dans la masse. Le mouvement de cette révolution est accompagné par l’autonomisation et la robotisation. Difficile à penser la place de « l’ humain » dans ce contexte sans apercevoir moult contradictions nourries par de nombreux paradoxes. On observe une résistance politique et sociale depuis l’émiettement des tâches et l’émergence de nouveaux chaos dont le sujet et problème sont l’humain matériellement coûtant. Avec une grande efficacité dans la sélection de l’individu, l’IA entraîne avec méthode leur insertion ou leur exclusion. Déjà en place, elle ne modifie malheureusement pas l’intelligence de « l’homme » bien plus vulnérable dans sa manière de penser. Parallèlement à la bioéthique et les débats actuels sur différents aspects de la recherche organique et physique, les comportements et l’analyse des modes accélèrent peut-être le processus de négation et d’abnégation vers une forme d’autodestruction, sur la ligne, vers un point de rupture historiquement entamé. Des algorithmes peuvent prévoir et même estimer la présupposition des moments négatifs sur des cycles, appréhendant les réflexes des marchés… Voir des sociétés. Mais les progrès sans doute prometteur restent en parallèle d’une notion matérielle.

lundi 17 septembre 2018

Ten Years After

Il n’y a pas de leçon à tirer 10 ans après la chute de Lehmann Brother touché par la crise des subprimes et sacrifié sur le champ des grandes banques mondiales. La crise du crédit s’est résorbée en injectant du crédit, et les produits titrisés, affectés et rachetés selon le montant du ratio dont disposent les systèmes de régulation et de stabilité. Ainsi appelés les « bad-bank » ,ayant englouties ses produits toxiques au nom et sous la supervision des grandes banques centrales, ses produits se retrouvent investis à un niveau de rendements faibles. 10 ans après la crise des subprimes, le système financier et l’organisation économique restent sur le même cycle. Un nouveau krach serait-il à venir ? Une nouvelle crise monétaire touchant les États pourrait-elle subvenir reproduisant une onde de choc violente sur les marchés ? Pour consolider les banques, les fonds propres de celles-ci ont été relevés et même multipliés mais les leviers restent vertigineux. Les banques centrales n’ont donc pas fini d’éponger, 10 ans après la crise dite des subprimes et les régulations misent en place, elles ne peuvent masquer des équilibres fragiles et un endettement important qui mettra longtemps à se résorber au rythme de l’inflation et d’une hypothétique croissance. Rien ne sert de leçon si l’on observe l’histoire et les reflex de l’opinion et des nations. Sur le vieux continent, cela se traduit par un risque politique alors qu’outre-Atlantique, le pouvoir ne fait plus dans la nuance et relance des programmes agressifs selon des traditions libertariennes aux États-Unis. Non, n’en déplaise à certains, rien n’est maîtrisé et, au-delà des prévisions et des présuppositions, à court terme, le temps de l’action est réduit.

jeudi 23 août 2018

Peut-être fous


Dans une ville un pays un monde où des jeunes gens aux comportements suicidaires se droguent, ainsi que d’autres plus vieux touchés par l’alcoolisme meurent dans l’indifférence, dans l'ivresse de la vitesse, la violence des rapports, non pas bercés par les idéaux mais bernés. Une zone bétonnée et quadrillée par des murs et des propriétaires qui transpirent la peur, la crainte de l’autre et l’angoisse d’être spoliés. Des regards de mépris et de haine nous traversent, jusqu’à la gestuelle apparence qui dérange traversé souvent par l’arrogance et la turbulence d’une jeunesse en émois. Laquelle des attitudes adopter, quel comportement véhiculer pour être accepté sur les strates de l’activité ou seulement considéré dans les décisions communes ? On apprend en collectivité, le chacun pour soit ! Le désir de tuer parfois ou de « tirer dans le tas », n’en parlons même pas. Silence à tous les étages, un horizon bouché, un avenir impossible ainsi qu’un animé qui joue la partition de l’humanité,… Travailler ! Être quelqu’un, exister à quel prix ?… Aigrie, désabusée, la horde déborde au cri de « sauve qui peut ». Dans les centres urbains, l’art et la poésie ne s’inscrivent ni dans les salons, ni mêmes sur les émissions ou au-delà de la performance d’une expo. « Peut-être fous » est une affirmation, ce n’est pas une pensée, non plus une philosophie, en résumant un sentiment conscient, ce slogan place l’individu au cœur de ce qui est ou de ce qui n’est pas. « Peut-être fous » n’est pas un mot d’ordre mais un désordre, non pas organisé mais spontané. Celui qui ne correspond pas aux critères et pense de travers sera dématérialisé dans les limbes de la précarité jusqu’à accepter le constat. Lucide dans le bouleversement à venir de la société et de l’art, une identité en quête de sens sur la balance. « Peut-être fou » !

Bien des auteurs ont décrit la folie. Avec un père Général en Espagne dans l’armée napoléonienne, V. Hugo, s’il n’était pas devenu écrivain, serait-il tombé dans la folie ainsi que son frère ? GWF Hegel, lui, pensait qu’il n’était pas possible de décrire la politique dans un asile d’aliénés et F. Holderlin, un de ses contemporains, sombra dans cette déchéance psychique. G. de Nerval, A. Artaud, autant d’auteurs brillants qui perdirent la raison.
La guerre a rendu bien des hommes fous. La guerre dans toutes ses horreurs, sociale, stratégique, nourrie de victimes prises dans une lutte toujours incertaine. Sur tous les fronts, intellectuels, spirituels, culturels, est-ce une déconstruction programmée ou de la propagande déguisé… ? Le tag en flag ou la schlag !  Un message « peut-être… » pour nous rendre incertain dans ce flou,… Un peu « … fous ».

lundi 13 août 2018

La parole ne se libère pas mais l'esprit change

Le jargon, la langue se sont appauvris avec les réseaux numériques et la publicité à grande échelle. L’intimité décryptée est vulgarisée, affichée, véhiculée par flux constant sur des réseaux où l’acteur n’est plus en mesure de s’exprimer mais de reproduire des désirs et le plaisir de participer au spectacle sans conscience de ses propres moyens. Influencées par une idéologie ou une autre qui s’opposent, des conversations toutes faites, des mots connotés, des opinions hypocrite, violente, non construites se diffusent et répandent malheureusement une détestable ambiance. Des échanges actuels et modernes dans lesquelles la recherche de la vérité, l’observation de la réalité, ne sont pas la priorité. Dans un dialogue, l’intervenant souhaite naturellement et avant tout avoir raison de fait et dominer toute réflexion critique. La parole n’a par ailleurs qu’une seule valeur « si cela paye !». Le mensonge utilisé pour aboutir n’est pas seulement une arme mais un moyen. De son côté, la raison peut voyager, découvrir, mais reste limitée au sein d’une culture qui s’abaisse au rang des plus nombreux et qui exalte les comportements primaires dont les plaisirs sensuels sont perçus comme des marchandises accessibles. Quelles positions prendre, face à l’exposition et l’éducation des plus jeunes, vulnérable par naissance ? Une dialectique objective serait-elle celle du changement ou du retour aux principes ? Contredire les us et coutume ne suffit pas pour progresser. Les dires négatifs sont, toujours plus simple à saisir et à transmettre, qu’une conversation positive et radicalement constructive. Se plier à l’autorité subjective de l’interlocuteur, se soumettre au diktat du shéma critique n’est pas acquit par tous. Ainsi, avec des mots et des paroles sans valeurs, ayant perdu, sur le fil, la subtilité au profit de préjugé, interpréter l’autre, traduire le contenu de sa pensée, dans le discours, n’est pas chose aisé. Plus facile est, de ne rien comprendre d’une culture et d’un jargon hors temps. L’idéal de la « Liberté » réclame une certaine frustration et une auto-censure qui, si elle souhaite contredire le terrorisme intellectuel toujours plus envahissant, se doit de contrecarrer l’ignorance.

samedi 28 juillet 2018

Une redéfinition du travail en temps de crise




Le travail étant générique et indispensable, dans les domaines de l’ontologie, sur l’anthologie des forces productives, dans l’immédiateté, il s’agirait pour l’inactif de se projeter, sans cap dans les répertoires de l’activité avec l’environnement extrinsèque comme source d’inspiration. La question du « non-travail » se pose à la recherche du déséquilibre initial, sans même l’esprit occupé ou une pensée concentré sur un objet. Dans l’univers de l’humanité, le « rien faire » n’est en rien possible sans la perte de repère. Qui aura le choix entre la domination, la servitude et le crime ? Des gestes, des relations extrinsèques sont observés et ressentis intrinsèquement et restent sans échange mais isolés et dans l’incapacité de dépasser un rapport indispensable à l’émancipation et au devenir bien qu’isolé par une condition associale, annormale de non-être et de non-activité. Le rêve d’un travail accompli, d’une journée bien remplie et un repos mérité n’est pas donné au chômeur dont la tâche première est de se demander « pourquoi ? et « comment ? ».

À l’heure de la récession et du socialisme, dans les années 1980 en France, la crise prit un tour nouveau. À grand renfort de publicité, les cyniques firent la caricature du plus grave de la pauvreté et du chômage. Outre l’invitation faite aux demandeurs d’emploi de s’exporter, bon nombre allait s’exiler pour de bon. Même les plus vulnérables étaient touchés par tout le sel déversé par de grands comiques ou des journaux satiriques. La crise devint donc, la matière première pour une grande partie de la population ainsi que pour la classe politique. Ainsi, pour les licenciés, les inactifs, il s’agissait de redéfinir le travail et l’emploi. Les formations fleurirent pour devenir très rentables au service d’actifs flexibles touchés par la précarité du travail. Les formations les plus onéreuses étaient, bien entendu, réservées aux plus en pointe avant de devenir, au rythme de la révolution technologique, bon marché puis obsolètes. Passons la pauvreté d’une époque, d’un État décalé ou de son ministère face aux contradictions de cette période, la promotion des formations et les aides pour la création d’entreprise ont infléchi la courbe des demandeurs d’emploi en 1987 en pleine récession. Actuellement stagnants autour des 10% d’actifs, les chiffres du chômage sont ascendants en moyenne jusqu’à nos jours. Après la mode, pour les mieux indemnisés, de créer une activité, avec le statut de micro-entrepreneur, le travailleur devient, comme un sans terre, servile et corvéable. Parallèlement, l’État s’emploie financièrement à soutenir les grandes entreprises sous prétexte d’éviter les plans de licenciements régulièrement mis en jeu et la caisse de sécurité sociale. Malgré de belles théories sur le travail, les syndicats sont de moins en moins dans la mesure de revaloriser l’activité. Au-delà de l’humanisme, du bénévolat et de la solidarité, l’emploi et, de même, le rapport social dans sa représentation culturelle, sont devenus plus violent laissant toute notion de partage ou d’entraide de côté et faisant place à une concurrence animale. Ainsi, le prolétariat n’a plus le statut de classe montante. Ne reste que des rapports de force déstructurés sans contre-pouvoir face à la réal-économie. Le ressentiment des classes laborieuses les plus touchées se communique par l’exacerbation avant la résignation devant le spectacle désolant de ceux qui ont le plus profité d’un système sur lequel il ne suffit pas de surfer, mais de survivre.
Avec une génération de « spécialisés » dont la formation n’est plus adaptée, de nombreux chômeurs sont freinés par des spécialisations trop précises pour des métiers moins valorisant qui ne sont plus à leur porté. Le temps passé, les quinquagénaires qui ne se sont pas reconvertis ou insérés dans une carrière protégée par leurs statuts plongent dans un chômage de longue durée vers une retraite précarisée par un manque de cotisations et viennent maintenir les rangs de la pauvreté à des niveaux élevés. Vers une société du « non-travail » définit par J. Rifkin dans les années 1980, dans laquelle la fracture sociale et le maintien d’allocations sont déjà des faits jusqu’aujourd’hui.
B. Lavilliers le chantait dans « les mains d’or ». Lorsqu’il n’y a plus de mouvement, il est difficile d’exister. Alors exclut, perdu dans l’oubli, continue d’éclairer l’activité.

vendredi 13 juillet 2018

Brexit, un choix anglais...


Outre la séparation sentimentale, le Brexit ouvre une question cruciale sur l’avenir de la finance européenne et mondiale. Selon une déréglementation entamée et des systèmes de sécurité entre marchés US et le continent européen, les flux transatlantiques sont historiquement situés via le RU et bien que le London Stock Exchange fut sur l’Euronext, la finance se nourrit d’un marché stressé au delà de MIFIDII. Le trading des grandes banques internationales est un secteur sensible à fort rendement dont les pertes peuvent signer un exercice, le segment du trading haute fréquence étend le plus rentable avec une volatilité d’actualité. Les plates-formes du High Yield abreuvent la finance européenne par des transmissions plus rapides de NY à Londres. Le marché immobilier peut bien spéculer sur les bureaux à Francfort ou Paris, la notion de transfert de données est à garder à l’esprit. Les montants gérés sur la place de Londres et sa situation mondiale sont un poids essentiel à une vision claire d’une actualité mise en balance par de nouvelles donnes économiques alors qu’il s’agirait de consolider le secteur bancaire. La BCE communique peu sur le Brexit. L’UE joue à l’autruche. Peut-elle se contenter d’un marché perfusé et fermer les yeux sur le choix anglais ? Les banques européennes peuvent-elle, aujourd’hui, se passer des informations en temps réelle, à la minute et profiter encore un peu des transactions et des opportunités, lesquelles nourrissent jusqu’à présent les marchés au sein de l’Union ? Si Londres partageait diverses connexions avec ses voisins, l’insulaire et malgré tout bien isolé par une sortie qui a nettement obscurci l’avenir. Pour le secteur bancaire européen, la question est, pour le moment, comment absorber le choc du Brexit conjugué avec l’America first de D. Trump ? L’UK devra choisir entre des relations privilégiées avec les USA ou le débouché du commerce européen. Outre la territorialité et les frontières, notamment au Nord de l’Irlande, Londres reste une place financière câblée qu’il serait de bon ton de ménager.

samedi 23 juin 2018

Une nouvelle donne sur l’échiquier mondial

Avec de nouvelles relations qui pourraient se former dans un contexte de négociation en Mer de Chine. L’Europe, prise en étau entre les USA, avec un dollars maîtrisant une large part du commerce mais un pays fragile et la Chine s’appuyant sur de grands chantiers et la consommation de sa classe moyenne restant à évaluer par rapport à une croissance atone. L’Euro, sous les 1,17USD et de la valeur qui lui était donnée lors de son introduction début 2002, la fragilité des taux qui ne peuvent indéfiniment soutenir la croissance ni supporter un coût au prix d’une politique accommodante. Sur le vieux continent, de nombreuses problématiques persistent dont l’issue n’est ni certaine, ni, peut-être garantie par les directions politiques et les décisions de la Maison-Blanche. En matière, la politique des États-Unis, avec des taux de rendement important mais une fragilité structurelle se marginalise et fait entrevoir le pire. Sur fond de tensions, qui demandent à l’UE une cohésion entre ses membres, dans un déséquilibre mondial, l’Europe prend place entre deux monstres de l’ordre économique mondial. Elle fait face, ne prenant pas de risque mais prévoyant des difficultés et des divergences de points de vue entre les pays concernés par la stabilité. Au moment de la mise en place de l’important rachat de crédit après 2008 et de taux négatif en termes de crédit ayant dopé la croissance et la rentabilité des fonds, un soutien aux banques de taille, M. Draghi présentait ce programme comme de l’artillerie lourde, ultime action avant le flou total. Outre la faillite grecque qui annonçait une certaine perte de conscience en Europe, la crise bien réelle des réfugiés fuyant les zones de combat ou la misère et le désespoir au risque du pire. Pas question, dans un contexte de tension commerciale et de resserrement monétaire de maintenir des prévisions de croissance élevées. L’excédent allemand comme celui de la chine ne pourra pas tout résoudre ni satisfaire le marché indéfiniment. La précarité de la politique des Etats-Unis qui tend à se concentrer sur elle-même influe sur l’équilibre dans une période trouble de résistance et de rupture avec un monde comme nous le connaissions auparavant. Comme le dit par ailleurs un adage US, « le pire est devant nous ». A. Merkel réfléchit sous l’influence d’E. Macron à un budget pour la ZE dans le cas où un des pays important de la zone serait fragilisé. Des turbulences apparaissent en Italie alors que la Grèce est à genou et que le chômage et la précarité persistent en France. L’Europe n’est cependant pas un idéal, c’est avant tout un impératif si celle-ci a les moyens de sa cohérence. Du climat politique en Allemagne dépendra l’avenir d’une construction récente, celle d’une union et d’une monnaie.