Pour S. Veil, l’avortement n’était pas un droit. La liberté,
le droit, pour S. Veil n’étaient pas choses futiles ou superflues et
l’émancipation, le droit, la liberté étaient des enjeux d’éducations ;
Savoir faire des choix raisonnables, en être responsable dans le cercle d’une
société souvent représenté par la publicité et le commerce d’un droit à
l’ignorance, ou même au centre de la famille en restant respectueux de la
morale et des coutumes. La famille et l’éducation en contrepoids au harcèlement
idéologique de certaines visions de l’économie et de la politique. Le planning
familiale est un outil, non pas la promotion des moyens de contraception mais
globalement pour réduire le nombre d’enfants des rues, des orphelins qui au
cœur de la pauvreté deviennent un problème sanitaire pour la société.
Courageuse, volontaire et faisant preuve d’abnégation, S.
Veil a défendu cette loi de dépénalisation alors que soufflait un vent de
contestation et de revendication en République.
Mais
alors pourquoi le Panthéon, au-delà des modes et de la communication ?
Pour avoir fait son devoir d’élue… ? Pour la liberté représenté de cette
loi et le droit des femmes … ? Rescapé des camps et déporté, S. Veil
avait bien conscience de la misère et de la condition humaine et en gardant une
attitude rigide et sévère, douée d’une compassion certaine mais en aucun cas de
compromission ou de complaisance, elle restera dans le cœur d’une France
certaine de ses valeurs comme d’un bien commun.