jeudi 28 mars 2019

Tout est bon !


Tous dédiés, au capital, à son service, comme certaines aides sociales qui à Paris nourrissent mécaniquement les prix du m2. À travers le capital, lorsque nous nous occupons de robots ou bien que passif, nous sommes le public et l’opinion. Alors que nous fournissons des contenus, qui, archivés, font chauffer les espaces de stockage et la spéculation autour des données. Dévoué au système, soumis, nous ne pouvons qu’observer et non critiquer. Le but n’est pas de croire en l’humanité. Dans la difficulté, selon les rapports, « on compte ses amis ». Pour sa sauvegarde pour contredire la solidarité, il est de bon ton de s’occuper de soi avant de perdre son temps, sinon plus !
Tous au service de l’argent, du travail, nous participons, ensemble à un effort commun dont la vapeur ne s’inverse pas. La nature ne vaut pas plus cher que le prix qu’elle coûte !
Vertige à l’appui, le déséquilibre est puissant. En crise, la réalité, au-delà de la culture et des technologies bascule là où tout devient ingérable. Tous nous participons de l’ignominie dans les rapports sociaux, économiques et productifs qui habillent notre représentation. Les hauts-fourneaux dans la Ruhr font grise mine loin des premiers foyers de l’âge de fer. Les géants de l’acier se trouvent aujourd’hui en Asie et en Inde, les marchés aussi. En Europe, nous pouvons espérer en la jeunesse africaine et son inventivité issues des premiers pas de l’humanité dans la région des grands lacs ou autour du lac Tchad. Le continent africain sera notre salut si on s’autorise à croire qu’une issue est certaine pour faire face au vieillissement et à la crispation, symptôme  d’une Europe en mal être et en perte de sens. Ni rêve ni aucun  repos pour se projeter dans le présent. Des mises au point, dans cette optique, sont nécessaires. Brexit, résurgence des Partis nationalistes, au regard du passé, l’Europe, décomposée reste l’indicateur et la mesure de notre crise, de ce qu’elle peut engendrer dans l’entreprise mondiale du capital.