Tous dédiés, au capital, à son service, comme certaines
aides sociales qui à Paris nourrissent mécaniquement les prix du m2. À travers
le capital, lorsque nous nous occupons de robots ou bien que passif, nous
sommes le public et l’opinion. Alors que nous fournissons des contenus, qui,
archivés, font chauffer les espaces de stockage et la spéculation autour des
données. Dévoué au système, soumis, nous ne pouvons qu’observer et non
critiquer. Le but n’est pas de croire en l’humanité. Dans la difficulté, selon
les rapports, « on compte ses amis ». Pour sa
sauvegarde pour contredire la solidarité, il est de bon ton de s’occuper de soi
avant de perdre son temps, sinon plus !
Tous au service de l’argent, du travail, nous participons,
ensemble à un effort commun dont la vapeur ne s’inverse pas. La nature ne vaut pas plus cher que le prix qu’elle coûte !
Vertige à l’appui, le déséquilibre est puissant. En crise,
la réalité, au-delà de la culture et des technologies bascule là où tout
devient ingérable. Tous nous participons de l’ignominie dans les rapports
sociaux, économiques et productifs qui habillent notre représentation. Les
hauts-fourneaux dans la Ruhr font grise mine loin des premiers foyers de l’âge
de fer. Les géants de l’acier se trouvent aujourd’hui en Asie et en Inde, les
marchés aussi. En Europe, nous pouvons espérer en la jeunesse africaine et son
inventivité issues des premiers pas de l’humanité dans la région des grands
lacs ou autour du lac Tchad. Le continent africain sera notre salut si on
s’autorise à croire qu’une issue est certaine pour faire face au vieillissement
et à la crispation, symptôme d’une
Europe en mal être et en perte de sens. Ni rêve ni aucun repos pour se projeter dans le présent.
Des mises au point, dans cette optique, sont nécessaires. Brexit, résurgence
des Partis nationalistes, au regard du passé, l’Europe, décomposée reste
l’indicateur et la mesure de notre crise, de ce qu’elle peut engendrer dans
l’entreprise mondiale du capital.