jeudi 23 avril 2020

MOUVEMENT à l’arrêt

Le marché du pétrole de 500 milliards de $, premier marché mondial est maintenant amputé de 10% de sa production et de l’arrêt brusque de l’économie. Les grandes banques appellent à une reprise par la consommation dans un présent bien incertain. Le mouvement s’est ralenti, et déjà les trompettes politiques appellent à lâcher du leste, sur les charges par exemple, lesquelles soutiennent l’engagement social en faveur de l’activité, de la consommation consciente et surtout de la paix à l’heure du renouveau et des ajustements nécessaires pour la stabilité. Le SME est doté d’un fond de 500 milliards pour la stabilité européenne. Le rachat et différents QE sont arrivés ou ont dépassé les 450 milliards avec un rendement d’à peine 0,5%. Le directeur de la BPI peut, lui aussi appeler à la « monnaie hélicoptère » et à l’arrosage massif du tissu des entreprises. Il sera pertinent d’observer les réaction du Bund, de l’OAT ou du 10 ans US qui de l’autre côté de l’Atlantique subit la même crise et les peines identique aux autres continents. Les marchés émergeants de l’ALENA en seront traumatisés, du moins un temps.
L’élan patriotique observé le long de la crise sanitaire peut lui aussi favoriser l’investissement et le soutien de la part des populations à travers, aussi des entreprises nationales. Les marchés financiers n’ont pas, par ailleurs été déstabilisés lors de la crise sanitaire en faisant preuve de maturité selon les modèles et les sécurités mises en oeuvre le long des cycles et des crises mondiales de ses dix dernières années. Pour certains fonds, la reprise ouvre des opportunités en matière de M&A, de rachats de parts chez des sous-traitants ou des partenaires en difficulté selon les secteurs frappés de plein fouet. Les chancres du chaos qui espèrent revivre du désespoir de la crise, ne risquent pas de nuire à l’intérêt commun et la question politique restera sans doute consensuelle en faveur du bien commun. Ainsi que nous l’explique le prix Nobel d’économie Esther Duflo, les tissus associatifs profiteront encore de la manne des politiques sociales, du moins dans les pays avancés de l’UE.
Il va sans dire qu’une récession de 6% est une catastrophe pour beaucoup de futurs précaires parmi les jeunes travailleurs soumis brutalement à la cruauté du système.

dimanche 12 avril 2020

COVID 19, l'homme de nouveau face à la mort

Le Covid 19 sera le virus des nouvelles peurs et pour l’après, de nouvelles habitudes au son des nouvelles dictatures soft de la pensée et de la communication. La génération d’avant était celle du VIH avec les gestes et les précautions à l’âge de la reproduction. Façon de partager sa méfiance envers l’autre, de vieux instinct se réveillent pris de panique et aliéné à l’angoisse.La surveillance en toile de fond, tout est là comme dans un film d’action made in USA. Un marché à l’arrêt et les prévisions d’une récession mondiale à entretenir et à gérer encore avec le défit d’une misère intrinsèque et une précarité révélée. Pensons à demain et aux soldes pour déstocker et reconstruire un trésorerie dans le secteur de l’habillement mit à mal pendant le confinement.

Et après…
Le grand chantier sera peut-être de se réapproprier notre liberté et reconstruire un esprit libre. Comme Heidegger en son temps, le covid 19 aura eut le mérite de remettre l’homme devant la mort.