dimanche 4 août 2019

Taux négatifs : Un monde à rebours


la dernière baisse des taux aux USA remontait à 2008 et a soutenu la croissance américaine durant plus d’une décennie. On peut penser que c’est le signal pour une nouvelle période de crise économique et que la banque fédérale anticipe le ralentissement de la croissance US, laquelle détermine l’équilibre des échanges et la stabilité dans un monde qui devient de jour en jour plus incertain. La baisse des taux en Europe orchestré par M Draghi a soutenu le marché sur le vieux continent mais de nombreuses spéculations soutiennent des prix anormalement élevés dans l’immobilier. L’Allemagne paye pour combien de temps l’illusion d’une économie épuisée, en chauffe artificiellement dont les politiques n’ont pas appréhendé ni mesuré les risques à chaque instant plus élevés. Les régulations misent en place le long des cycles de Bâle III ont-elle assuré un avenir à crédit? À l’affût du signe et de l’indice, de grandes économies perdent confiance et jouent du « green back » misent sur l’or avec un repli net en faveur de la valeur et de la confiance des investisseurs dans des pays émergeant ainsi que l’Inde et la Russie. Dans cette confrontation pour la survie, le couple Chine/USA lutte sur une dynamique, taxe vs taux de change et engage l’opinion au sommet des frictions qui animent de grands mondes industriels.

jeudi 23 mai 2019

#26 mai_Les rats ont faim !


Quel journaliste ne rêve pas d’un sujet à couvrir comme la chute d’une République ? Quel spectateur ne frissonne pas sur les intrigues des élections ou des scandales qui font polémiques ? En France, le RN en tête des sondages deviens un parti tout à fait convenu entre l’Etat de plein Droit qui fait régner l’ordre avec fermeté oubliant que si la crise avait eut lieu en Russie ou en Pologne, l’info aurait dégénéré en une propagande dans l’asservissement généralisé autour du mythe de la démocratie et le rêve d’un paradis perdu dans une guerre juste afin de protéger la paix . Résurgence des partis ouvriers, bien que l’expérience de ses mouvements laissent un goût amère et un traumatisme certain dans l’histoire des crises en Europe.
Mais l’Histoire fatigue, des générations de « disciples secondaires » n’ayant pas vécut la crise et ses conséquences désastreuses ne gardent aucune lucidité ni ne prennent de recul, avec expérience pour préjuger de la façon d’agir. Déjà parsemé d’antisémitisme et de politiquement correct, le peuple que l’on nous présente souverain oublie lui aussi… Français,…Encore un effort… !

mercredi 8 mai 2019

Les femmes et les enfants d’abord


L’homme ayant épuisé le gibier, devenu sédentaire, éleveur, ne chasse plus que l’autre de ses congénères, par instinct, sa prédation reste à l’affût de ce qu’il peut s’approprier jusque dans les politiques de colonisation alors que le mouvement général et organique se dynamise déterminé à sauver sa peau contre celle de l’autre. Ayant cessé la chasse en temps de paix, alors que les autres espèces disparaissent, l’homme se tourne naturellement comme un anthropophage vers ses voisins directs dans la concurrence acerbe que se livre les individus entre eux. Aucune loi ne gère cet état de fait et contournant la morale, sans aucune compassion, les stratégies sont globales non pas dans l’auto destruction mais dans la chasse et l’opposition à l’humain en tant que tel. Nécessité historique, économique ou financière, avant que les masses ne se déchaînent habillées de vieilles traditions critiques, traduites par les tueries de masse en parallèle à la monté de la pauvreté et de la délinquance ainsi que de la mortalité infantile, les déportations…À travers les statistiques de la crise. La jeunesse étudiante s’oppose et entre en résistance représentée par des femmes parfois voilées élues et représentantes à l’UNEF pour l’exemple… Personne n’attend que cela commence. Dans un état de guerre, toutes les forces vives se retrouvent entraînées vers l’action, guidées par des sentiments de sauvegarde ; les plus vulnérables sont dans le viseur, cibles des opportunistes à l’affût de victime ; poussés au suicide, certains abandonnent la partie ; d’autre familles sont détruites dans leur histoire ; ainsi on remarquera que la famille est la dernière structure sociale à abattre pour parvenir à ouvrir le marché des corps dans les lois sur la bioéthique… Vaste chantier !… Génocide… ?
Dans ce contexte, les tirs amis  sont nombreux et les renoncements pas moins. Dans un pays qui investit dans la prévention dès le plus jeune âge, constatons que la violence augmente au rythme des difficultés qui enveloppe les souches sociales les plus défavorisées. Au centre de cette misère sociale, intellectuelle et affective que nous ressentons tous, face à l’injustice. Face à nos enfants lorsque nous les mettons en garde résistant tant bien que mal aux mensonges et à la publicité ; Tous nous tirons notre force et notre énergie de cette lutte en résistance, à la croisée des prédations familiales, professionnelles, sexuelles ou économiques. La crainte et la peur ne sont, par cette réalité, pas nécessaire sinon pour la forme d’une attention particulière et une vigilance extrême

lundi 22 avril 2019

L'État, la République et Hegel


Un jeune hégélien ne peut que se réjouir aujourd’hui de cette histoire qui échappe. Le spirituel est devenu l’illusoire et même la pensée de ce chef de file est reprise au compte des défenseurs de l’Etat. La société dans tout le sens dépérie, la conscience de l’individu se rétrécit et l’Etat qui englobe la spiritualité de ses peuples domestiqués est remise peu à peu en question. Non pas par les philosophes, les journalistes et politiques à son service, mais par sa population qui se traduit par la désobéissance ou des sympathies non-avouables, des silences et des insultes à tous les vents de la violence inhérente.
L’état ne dépérit pas dans sa forme, mais ne s’appuie plus que sur une idée qui se déconstruit à travers la république remise en cause et un débat démocratique dans un seul sens. Forme aboutie de la démocratie ou de l’État ? La République sans lutte, sans contradiction, n’est plus la République. La RF n’a d’ailleurs pas plus de valeur après l’assassinat en 1870 des ouvriers parisiens. La République bourgeoise, sans morale, ne représente plus rien et n’est que l’expression de la spéculation d’un seul. L’État, dans son dépérissement, donnera le ton de la révolution et de la démocratisation. Un dépérissement nécessaire à la société civile afin que celle-ci accède à la démocratie réelle et au citoyen, homme-vrai, total contre cette abstraction de l’humain.

vendredi 12 avril 2019

Une révolution tech mondiale et globale

Les nouvelles tech naquirent, durant les 80’s, alors que WS flambait de tant de golden boys et d’affaires traitées par la COB (aujourd’hui SEC). Elles ont permis le déblocage et l’accession au travail de centaines de millions d’individus et cela même à l’échelle de pays continent dans des populations soumises à la misère. C’est un énorme progrès social et économique. En facilitant les flux et les échanges, les nouvelles tech ont huilé les mécanismes du commerce mondial et de l’activité. Émergentes en pleine période de récession au milieu de scandales financiers, les nouvelles technologies sont arrivé alors que l’informatique était en crise comme nombre de secteur durant ce temps de récession. Madoff est alors directeur du Nasdaq. Le feuilleton Vivendi et l’affaire Messier, des montages rocambolesques autour des new tech jusqu’au krach de 90’s en plein dérèglement financier, les effets de levier allaient nourrir cependant cette révolution mondiale et globale. Les manières de diriger, ainsi qu’en Chine ou pendant les révolutions arabes alors que les manifestants découvraient de nouvelles techniques pour communiquer jusque dans les stratégies militaires et d’équipement en armement. Toutes les force vives sont mobilisées et chaque individu, partie prenante au sein de cette nouvelle et grande distribution. Ces nouveaux outils ne remplaceront pas l’inné notre conscience individuelle ou le regard que l’on porte sur les autres. L’amélioration de la surveillance donne le choix d’être face à ses responsabilités et cela en public. Dans l’humanitaire, la cartographie des zones et la numérisation des données indiquent les besoins et comment accéder rapidement en cas d’urgence. Aujourd’hui, outre les aspects négatifs s’ils existent reste à présupposer le futur de ce mouvement qui participe et participera du chao ainsi que les lois physiques qui régissent les masses et leurs modes de fonctionnement. Sans donner dans le scientisme, de nouveau calculateurs toujours plus performants accélèrent la recherche dans les domaines de la biologie et participe à l’amélioration des conditions de vie. Mais là nous rentrons dans l’éthique… Résoudre le temps dans l’accélération du rythme, c’est un facteur de stress et de conflit qui perturberont durablement mais de façon marginale l’évolution vers un nouvel ordre. Domestiqué pour croire et exister dan un monde à crédit, croire au nouvelles technologies n'est par ailleurs pas le sujet mais il s'agit bien d'imaginer se ré-approprier sa vie sur terre par le rêve d'une illusion précaire.

jeudi 28 mars 2019

Tout est bon !


Tous dédiés, au capital, à son service, comme certaines aides sociales qui à Paris nourrissent mécaniquement les prix du m2. À travers le capital, lorsque nous nous occupons de robots ou bien que passif, nous sommes le public et l’opinion. Alors que nous fournissons des contenus, qui, archivés, font chauffer les espaces de stockage et la spéculation autour des données. Dévoué au système, soumis, nous ne pouvons qu’observer et non critiquer. Le but n’est pas de croire en l’humanité. Dans la difficulté, selon les rapports, « on compte ses amis ». Pour sa sauvegarde pour contredire la solidarité, il est de bon ton de s’occuper de soi avant de perdre son temps, sinon plus !
Tous au service de l’argent, du travail, nous participons, ensemble à un effort commun dont la vapeur ne s’inverse pas. La nature ne vaut pas plus cher que le prix qu’elle coûte !
Vertige à l’appui, le déséquilibre est puissant. En crise, la réalité, au-delà de la culture et des technologies bascule là où tout devient ingérable. Tous nous participons de l’ignominie dans les rapports sociaux, économiques et productifs qui habillent notre représentation. Les hauts-fourneaux dans la Ruhr font grise mine loin des premiers foyers de l’âge de fer. Les géants de l’acier se trouvent aujourd’hui en Asie et en Inde, les marchés aussi. En Europe, nous pouvons espérer en la jeunesse africaine et son inventivité issues des premiers pas de l’humanité dans la région des grands lacs ou autour du lac Tchad. Le continent africain sera notre salut si on s’autorise à croire qu’une issue est certaine pour faire face au vieillissement et à la crispation, symptôme  d’une Europe en mal être et en perte de sens. Ni rêve ni aucun  repos pour se projeter dans le présent. Des mises au point, dans cette optique, sont nécessaires. Brexit, résurgence des Partis nationalistes, au regard du passé, l’Europe, décomposée reste l’indicateur et la mesure de notre crise, de ce qu’elle peut engendrer dans l’entreprise mondiale du capital.

mercredi 30 janvier 2019

Face à l'urgence climatique, les indices de notation...


De nouveaux indicateurs, de prompts statistiques et une autre manière d’aborder l’analyse le long de l’argumentation et au fil de la communication sont les vœux pieux de certains idéologues pour s’adapter au changement. Des agences de notation font et défont les marchés ainsi qu’un phare d’indices qu’illumine la place de New-York à travers le monde. S’il ne s’agissait que de com’ nous pourrions allier des modes de diffusions et de présentation d’un ratio inflation/Risque s’opposant à production/Bonheur. Le moyen serait-il de soustraire l’alimentation et l’énergie des chiffres et du prix de l’inflation ? On pourrait se mentir à sois même (c'est un fait), le ressentiment outre la fracture se divise ainsi que le monde entre la domination culturelle du chiffre, de sa représentation et la réalité quotidienne. Des notes éthiques sont-elles l’enjeu ou l’emballage d’une violence en cours dans l’urgence de la croissance, l’économie des ressources et des lois ? Paradoxalement, le niveau du PIB se nourrit aussi de l’activité que génèrent les catastrophes et les crises inhérentes à la mondialisation et au changement climatique. Des notes, des papiers tournoient, planent au-dessus des marchés, des entreprises et des États. Des agences de notation font la pluie et le beau temps à l’instar des étoiles du Michelin. Souvent décriées dans la difficulté, elles jouent la partition de l’activité, influencent l’investissement et rythment l’économie.