dimanche 22 novembre 2020

La négation en question

La négation en question Pour la gauche révisionniste, Le réalité des chambres à gaz ne devrait pas faire oublier qu’il est tout autant inhumain d’enfermer, de déporter, de déplacer ou d’effacer d’autres génocides. Pour éviter toute ambiguïté, je voudrais d’abord donner mon opinion. L’homme est assez humain, même peut-être trop. Il est assez cruel et froid pour réaliser de tels dessins atroces, comme utiliser, pour-ce-faire – barbarie suprême – à travers l’épuration et le crime organisés des moyens comme le gaz. On pourrait s’attarder sur les méthodes utilisées comme la famine, la maladie en guise de comparaison… Mais tel n’est pas notre propos. Pour en revenir aux thèses proprement négationnistes, il me semble qu’elles ont été, à proprement parler, certes récupérées mais surtout l’élément d’un débat historique, d’historiens révisionnistes ou non. Certains soulèvent des zones ombres sur la mort ou la vie de tel ou tel personnage historique. D’autres journalistes encore se posent des questions sur le déroulement du 11 septembre 2001 et vont jusqu’à nier la fausse preuve d’arme de destruction massive que C. Powel présentait devant le congrès américain, pour appuyer les raisons d’une offensive en Irak. Devrions-nous nous taire et ne pas soupçonner l’utilisation du phosphore lors de la bataille de Falloudja en 2003 ou même l’essai de certaines armes nucléaires dans des conflits récents ? Et ce malgré les révélation de Snowden sur les crimes de guerre de l’armée américaine en Afghannistan Il y aurait matière à lire dans un pays où la liberté d’expression est si bien protégée de ce qui est bon de penser sans retenue. Le débat qui s’est tu est promis à l’ignorance mais nullement à la critique et la lucidité. Un des points de vue positifs, est qu’au regard de cette chose, nous pouvons dire aujourd’hui que nous savons de quoi, sont capables des hommes ou des peuples avec comme arme une idéologie froide, et tout ce qui l’accompagne, l’idéalisme, l’utopie, le socialisme. A travers le rappel des dangers, la diaspora nous place face au pire de l’humanité (la colère des hommes) et devant la violence des idées toutes faites. Enfin et suite au génocide, le peuple Juif mérite et peut légitimer l’Etat d’Israël qui justifie la violence de l’Etat au son du « Plus jamais ça » ; Prétexte de la communauté pour se tenir à l’écart, forte de son indépendance et de son droit de juger et condamner l’anti-sémitisme comme un ennemi commun auquel s’opposer, sur qui rejeter la faute, et contre lequel le peuple juif et Israélien se doivent de rester uni. A partir du moment où l’image du génocide même n’est qu’une image abstraite du non-possible, de l’insupportable ou de l’intolérable et inadmissible pour une pensé libre et moderne, il est positif de le réaffirmer pour empêcher l’oubli de ce drame nécessitant l’intégration dans la mémoire de l’humanité, du pire. That is the question Il n’y a pas de question juive comme il n’y a pas de question sur ce qui est effectif et en sois, la couleur de peau ou la race. Il n’y a pas de question, pas de problème, donc pas de réponse ou de solution à donner à la chose en sois. On peu d’ailleurs transposer cette observation au sentiment de colonisations des pays riche aujourd’hui Cela dit, il reste la question du Socialisme, le problème d’un parti qui selon sa forme est capable par son idéologie d’entraîner le prolétariat, les travailleurs à défendre l’outil, le capital, l’industrie au prix de leurs vies et jusqu’à leur négation totale. Il y a la question de savoir si le monstre est née, de l’imaginaire d’un artiste, d’un fou, d’une idée ou si l’Etat, partie prenante dans la défense des intérêts communs (l’ordre social, l’activité…), débordé par la politique du capital et ne sachant résoudre la crise sociale pouvait faire mieux sinon autrement. Bien entendu le IIIe Reich en 1933 n’avait alors pas produit ses effets dévastateurs. Un peuple, un Etat, pris à la gorge, en proie à la décomposition avec une industrie sans débouché et l’agitation communiste, face au chaos allaient se soumettre puis s’organiser, s’éduquer à être un peuple supérieur, un empire, une race qui allait assumer une guerre industrielle sans équivalent dans l’histoire. Le sujet du racisme est au centre de toutes nos attentions face à l’ambiguïté de certains comportements, d’attitudes et d’esprits contraires. Le monstre national socialiste nous enseigne, en Europe la mutation de la société et de l’économie dans les tourments de la crise et la transformation de la représentation de l’Etat dans les année trente mais n’efface rien des crimes présents, de l’injustice et la violence actuelle En réal-politik, on ne cultive pas les contradictions mais plus l’amertume des temps de crise. Ce que fut l’asservissement de la pensée et de la liberté : Nier l’individu. La négation envahit la pensée de nouveau, en dualité, sur elle même, en idiosyncrasie. Les théories complotistes foisonnent et camouflent aussi, dans la jungle des fausses infos et des détournements, des négligences au droit et à la liberté que s’octroie les élites au service de ce qu’ils croient être juste. Reste à chaque citoyen européen d’exorciser cette période historique au pli d’un rêve à construire au quotidien tout en restant lucide du rôle de chacun dans cette aventure. Logique du terrorisme (M. Bounan) - ALLIA Critique de la violence (W Benjamin) - Payot Béhémoth, structure et pratique du national socialisme (F. Neumann) Payot