mercredi 30 janvier 2019

Face à l'urgence climatique, les indices de notation...


De nouveaux indicateurs, de prompts statistiques et une autre manière d’aborder l’analyse le long de l’argumentation et au fil de la communication sont les vœux pieux de certains idéologues pour s’adapter au changement. Des agences de notation font et défont les marchés ainsi qu’un phare d’indices qu’illumine la place de New-York à travers le monde. S’il ne s’agissait que de com’ nous pourrions allier des modes de diffusions et de présentation d’un ratio inflation/Risque s’opposant à production/Bonheur. Le moyen serait-il de soustraire l’alimentation et l’énergie des chiffres et du prix de l’inflation ? On pourrait se mentir à sois même (c'est un fait), le ressentiment outre la fracture se divise ainsi que le monde entre la domination culturelle du chiffre, de sa représentation et la réalité quotidienne. Des notes éthiques sont-elles l’enjeu ou l’emballage d’une violence en cours dans l’urgence de la croissance, l’économie des ressources et des lois ? Paradoxalement, le niveau du PIB se nourrit aussi de l’activité que génèrent les catastrophes et les crises inhérentes à la mondialisation et au changement climatique. Des notes, des papiers tournoient, planent au-dessus des marchés, des entreprises et des États. Des agences de notation font la pluie et le beau temps à l’instar des étoiles du Michelin. Souvent décriées dans la difficulté, elles jouent la partition de l’activité, influencent l’investissement et rythment l’économie.