lundi 22 avril 2019

L'État, la République et Hegel


Un jeune hégélien ne peut que se réjouir aujourd’hui de cette histoire qui échappe. Le spirituel est devenu l’illusoire et même la pensée de ce chef de file est reprise au compte des défenseurs de l’Etat. La société dans tout le sens dépérie, la conscience de l’individu se rétrécit et l’Etat qui englobe la spiritualité de ses peuples domestiqués est remise peu à peu en question. Non pas par les philosophes, les journalistes et politiques à son service, mais par sa population qui se traduit par la désobéissance ou des sympathies non-avouables, des silences et des insultes à tous les vents de la violence inhérente.
L’état ne dépérit pas dans sa forme, mais ne s’appuie plus que sur une idée qui se déconstruit à travers la république remise en cause et un débat démocratique dans un seul sens. Forme aboutie de la démocratie ou de l’État ? La République sans lutte, sans contradiction, n’est plus la République. La RF n’a d’ailleurs pas plus de valeur après l’assassinat en 1870 des ouvriers parisiens. La République bourgeoise, sans morale, ne représente plus rien et n’est que l’expression de la spéculation d’un seul. L’État, dans son dépérissement, donnera le ton de la révolution et de la démocratisation. Un dépérissement nécessaire à la société civile afin que celle-ci accède à la démocratie réelle et au citoyen, homme-vrai, total contre cette abstraction de l’humain.

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