mardi 24 mai 2022

Pas besoin de saucisses à Franckfort

La fin des taux à rendement négatif et la prévision de deux hausses des taux directeurs d’ici septembre annoncent de grands changements dans la rigueur de gestion, de gouvernance et de rendement. À 30 ans, on ne prévoit pas 100 ans. L’ancien monde disparait progressivement entrainant les jeunes diplômés, l’humain comme une valeur ajouté à épuiser. C’est à ce prix que depuis 30 ans, les dettes sont soutenues et entretenues. Le secteur bancaire sera le gagnant de la stagflation. La tonne de blé à 480 USD entraine le monde dans le désordre. Le cynisme n’a plus sa place et le scepticisme donne un sens à l’investissement. Traumatisé dans les années 1990, l’Europe aborde cette décennie avec prudence. En France, la BdF estime l’inflation à 2,1% en 2022 et il reste de la marge comparé aux autres pays de la zone. Les sciences critiques sont un chao où l’on se perd peut-être pour résister. Dans ce sens, la lutte des ukrainiens résulte d’une éducation, d’un idéal qui a longtemps était celui de la révolution sociale dans un monde pacifié pendant la moitié du XXe Siècle. Les réponses de l’OTAN montrent la volonté d’isoler une économie que la globalisation n’a pas régulé dans l’espoir d’une paix durable. Une situation bloquée qui justifie la friction militaire et nourrit la guerre des deux côtés d’un espace réduit et oppressé. Les marchés conservent cependant leur équilibre malgré la volatilité du pétrole et des crypto-monnaies, lesquelles forment une part des actifs rachetés par les banques centrales. Il n’y a pas que des saucisses à Francfort. De toutes manière et de tout côtés, c’est en danger. Avec une estimation de croissance de moins de 3% en ZE pour 2022 et une inflation à 7%.

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