Sur l’évolution conjoncturelle de l’esthétisme et du beau,
est-il regrettable de passer du geste qui reproduisait avec sensibilité et
intuition le monde, à un monde industriel sans geste, sinon mécanique, hors du
monde, sans émotion mais consensuel, ayant placé, sur le mécanisme de la
spéculation financière des objets publicitaires et reproductibles représentant
le monde des arts et du design ? Par synthèse, l’art élimine l’humain au
profit de la machine. Le subjectif s’inscrit et est intégré comme la technique
au profit du capital prenant part à la production constante et la reproduction
continue de sa représentation publicitaire.
Avec J. Koons, nous fracturons un peu plus et élargissons l’écart de la relation entre l’industrie et l’homme. Ainsi déjà au 18e les arts devaient se plier aux dogmes de l’Etat et de la religion. M. Duchamp au siècle dernier ne présupposait-il pas, déjà sur ce mouvement en signant un bidet qui prenait ainsi de la valeur ? Bien entendu il y a l’anticonformisme, tandis que, lorsque celui-ci devient la norme, le sujet est finalement absorbé et déconstruit de sa revendication première.
Avec J. Koons, nous fracturons un peu plus et élargissons l’écart de la relation entre l’industrie et l’homme. Ainsi déjà au 18e les arts devaient se plier aux dogmes de l’Etat et de la religion. M. Duchamp au siècle dernier ne présupposait-il pas, déjà sur ce mouvement en signant un bidet qui prenait ainsi de la valeur ? Bien entendu il y a l’anticonformisme, tandis que, lorsque celui-ci devient la norme, le sujet est finalement absorbé et déconstruit de sa revendication première.
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