vendredi 30 juin 2017

Le 2 juillet 2016, il y a un an, M. Rocard disparaissait

De sa sympathie pour les Lips, il avait A. Pannekoek comme un de ses maîtres à penser lui-même astrophysicien comme son père. Amateur de seconde division, de souliers bien soignées, de belles filles et de voitures de sport, durant ses études, il travailla en partie sur la redéfinition du travail en temps de crise sans omettre un chapitre sur la gestion des pertes. Avec des gestes un peu fous, il vivait la réforme en visionnaire opposé aux conceptions traditionnelles de l’appareil. Il discuta la mise en place d’un revenu minimum tout en commandant son organisation avec brio préfigurant les idées actuelles d’une frange de la gauche traditionnelle. C’était un homme simple, un peu raté dans la pluralité et face aux « familles » politiques, gardiennes des coutumes républicaines héritées de la vieille bourgeoisie. Il est resté un des rares dont l’action donnait un sens à la politique. Malgré cela M. Rocard restait humble et dévoué, au service des autres et d’une idée qu’il avait de la justice et de l’équilibre. Avec beaucoup de respect, il se pliait à sa manière à l’étiquette donnant à celle-ci une spontanéité particulière du fait de sa posture et de son attitude assumant sa position avec la volonté de progresser. Mal compris d’une certaine fange populaire, il laisse l’image d’un homme moderne… D’un homme en son temps.

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