lundi 15 juin 2020

Hic Rhodus, hic Salta

Comme il nous est rapporté d’Anaxagore (Ve Siècles av JC), le mouvement, chaud est féminin, parce que en courbes. Il doit parcourir la moitié de sa rotation autour d’un cercle, par exemple, pour toucher un point d’équilibre vers le déséquilibre, à l’origine de la révolution. Pris dans son mouvement, la nature, faite de courbes, accompagne l’humain et l’inspire, depuis son origine.
A l’heure des masses qui convergent, attirées sur l’élan vers l’accomplissement, dans le cas, par exemple d’une roue qui tourne, dans cette société, pendant les premières émeutes, celles de la révision, du complot à la destruction du passé. Ainsi, faire fit du présent et rejoindre l’inconnue dans l’histoire des crises et du déséquilibre. Cette histoire, transmise par des générations de révolutionnaires et de romantiques, arrive à son comble. Sans issue, dans la destruction permanente depuis longtemps entamées. Des résistance se mettent en place et propulse, entre elles des masses conscientes et universelles qui s’approprient ou s’affrontent pour  l’espace idéologique d’une drôle de dialectique. Contestation de la vérité, violences exacerbées, de tout côtés alors que finalement, personne ne comprend plus rien et ne s’occupe que de sa propre existence dans des conflits et des difficultés du quotidien. L’intérêt reste de dominer, par principe, le mouvement sur sa décadence. « Nous danserons sur les ruines du vieux monde »
Demandons nous  qui détachera les pétales de la raison?

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