dimanche 21 novembre 2021

Dans un monde figé

Pour tenir un mois, il faut en jouer sur 2 ans de correction, de restriction et de rationnement. Dans un monde sans bonheur et sans espoir, quel indice peut soutenir l’activité et la consommation, sinon le travail et l'investissement? Après une semaine de hausse record en Europe, le CAC40 baisse en fin de semaine entrainé par les banques et un début de volatilité sur l’obligataire à 2 et 5 ans, calculé sur le mois. Combiné avec la surprise du confinement en Autriche, le DAX perdait 0,40% et l’Eurostoxx 50 faisait - 0,63% vendredi. L’Eur à 1,13 USD soutient l’achat et la consommation avant les fêtes traditionnelles de Noël, propice pour effacer des pertes cumulé depuis le Noël des idées jaunes. C’est en train de chauffer et cela sent mauvais autours des choix à prendre dans les bureaux des établissements bancaires. Aux USA, J. Powel, plutôt colombe sera sans doute renommé à la fed en février par J.Biden. Les taux bas de la BCE ont gonflé la bulle du crédit, les banques seront-elle préparées à son éclatement? Une période transitoire qui devrait durer 2 ans jusqu’à la fin 2022 selon les dires du Ministre B. Le Maire. Transitoire mais sur quelles fréquences? Avant 2022, il reste un mois pour stimuler la consommation sur le pic des fêtes. Les modèles sont bouleversés et la banque de service devient créative d’affaire. Plus les taux sont bas, plus il faudrait faire de contrat. Dans une politique de réduction des pertes, c’est logique ! Depuis 20 ans, même les rachats d’actifs se réalisent à crédit mettant à mal les banques centrales et les taux futurs. Une question de proportion et d’échelle qui nous rappelle les ratios devant l’accident bancaire périodique et chronique que viennent ponctuer les stress tests. Appréhender le négatif, la saturation du marché et des stocks sur les bras qu’il s’agirait d’entretenir et garder en l’état. Les politiques eux proposent des solutions politiques, ce n’est pas sans danger !

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