mardi 25 mai 2021

L’homme total

Surveillés et jugés par nos contemporains, à chaque mouvement de leurs pupilles, nous sommes estimés à chaque instant par l’autre, cet homme juste et gentils, ainsi qu’il voit ou qu’il entend. Nul nécessité de Dieu, puisque nous sommes surveillé et jugé dés l’enfance. C’est aussi la culture de l’espionnage, de suivre et d’estimer le passé, c ‘est culturel. Homme de l’ombre, en action dans toutes les cours de récréations. Des opinions qui se construisent avec expérience et des connaissances. Aujourd’hui, des start-up sont sur le marché de la surveillance via les réseaux et donc les profils ainsi que des réputations entre autres messageries ou sociétés de routage sur la toile. On ne peut, cependant en juger. Pas d’opinion, pas de jugement, celui-ci est caduque, par des principes d’économie politique du droit. Avec les normes sur la transparence, l’opinion peut juger de tout ce qui concerne le droit et si la justice est aux services de l’opinion et du plus grand nombre, des procès peuvent devenir des procédés et ainsi des méthodes et des techniques sans être condamnées en l’état. Comme l’explique G.W. Hegel dans sa phénoménologie de l’esprit, l’homme est un animal qui s’oppose à l’essence du vrai. On pourrait relever qu’il pleut lorsqu’on sort le linge. Mais le sujet en soit ne connait pas son essence, l’inné, chez l’individu, durant son apprentissage et son intégration, dans une société de droit. Ainsi on ne voit pas l’essence de la crise, on ne la juge pas mais on observe sans préjuger du phénomène. En attendant de fixer un objectif et de le suivre jusqu’à son aboutissement historique. L’homme investi sa pensée, s’approprie ses fonctions. Tout en s’adaptant, il parvient à l’universel dans la contemplation du réel et de la mémoire. On se juge aussi dans le regard des autres, aussi rester vigilant car on échappe pas à la mémoire de la crise ni à celle de la mort.

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