samedi 4 septembre 2021

Bien peu de perte…

L’heure est au refinancement pour les entreprises qui jouent encore sur des effets de levier, fragilisant un peu plus le tissu social et celui des entreprises. Celles-ci, emmenées à se battre pour leur survie, sur le marché très actif des M&A. En France, la fin du « quoi qu’il en coûte » annonce le dégraissage des entreprises dont la masse salariale pourrait être réduite. On promet une vie meilleure aux salariés, en dehors de l’entreprise qui se conclut parfois par des ruptures conventionnelles. Les modes de consommation perdent leur sens dans le contexte de la réorganisation écologique que réclame la lutte contre le réchauffement climatique. En ZE, la BCE choisit la mesure et la prudence tant qu’à sa politique de rachat d’actif qui à chaque information modifie les sens du marché. La reprise est bien là, si l’on considère l’augmentation de la production de pétrole des pays de l’OPEP avec un baril WTI à 68,9 USD. L’indice de la production chinoise n’est pas au top, mais son marché progresse avec une politique attentive de soutien à l’économie. Dans les pays de l’OCDE, les entreprises devraient payer pour faire des économies. Dans un monde où tout se paye. Dans les années 1990, tout était à vendre, aujourd’hui, tout se paye! Avec le boum des paiement en ligne, le marché chinois gardera une part importante de la croissance mondiale. D’une façon ou d’une autre, la vanne du crédit, dont le débit se réduit, va se raréfier et faire, mécaniquement monter les taux d’intérêt sur leur estimation haute. Les banques qu’il reste sont trop grosses pour tomber sur le matelas, le maillage des filiales et des fonds. La littérature financière devient crypté dans un jeu où, il ne reste que très peu de perte.

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