vendredi 24 septembre 2021

C’est leur rôle, de soutenir la dette…

Evergrande, n’est peut-être, pas une anecdote, mais le symptôme d’une pathologie systémique. Les marchés, lasemaine dernière, ont été choqué par les difficultés en Chine. Non pas un épiphénomène, une purge nécessaire ainsi qu’en 2008, aux USA. L’immobilier est un secteur structurel de la finance internationale et le défaut de paiement serait un mauvais signal pour le front monétaire. Joe Biden a bien annoncé une aide conséquente dans le développement vert… Une porte de sortie pour les fonds trop exposés mais avide de rendement. Un peu de green-watching à la tribune de l’ONU, c’est le minimum. Parallèlement, la Chine a le potentiel humain pour absorber la dette que devrait laisser Evergrande. En début de semaine dernière le HSI était dans le vert alors qu’une filiale d’Evergrande garantissait 30 Mds d’USD sur le règlement de la dette de la maison mère suffisant a amortir le choc sur les places mondiales. Avec un message Hawkish, tout juste soulevé par la négation de celui-ci, J.Powel donne à croire que la politique concernant les rachats de titres managés sur la dette, bien que reportés, continuerons jusqu’en fin 2021. En Europe ING, la célèbre banque Néerlandaise, pionnière de la banque en ligne quitte sa position devant la crise de l’asset, de l’Asie et la concurrence toute fraîche de Robinhood. La nationalisation d’Evergrande n’est pas sur la table pour le moment. Une certaine réalité numérique peut faire penser à un organisme financier maillé entre des acteurs qui sont aussi, et pour faire simple composantes du prolétariat mondiale. Pour les internationalistes, la boucle est fermé.

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