La dernière pierre

Titriser est une solution qui a déjà entraîné la finance dans les pertes en 1990, avec des startup ne pesant pas lourd. Jusqu’en 2008 où les dégâts ont touché les dettes des pays de la ZE. Bien entendu, titriser une fintech et la valoriser pour avoir une licorne est noble dans le principe. Titriser avec du Bitcoin des rapports négatifs de ratio est osé, même avec un Bitcoin à 30k d’USD, et doublement si l’on prend des parts au marché virtuel de l’or. Un pari qui peut être gagnant un temps mais qui reporte encore les échéances d’un modèle épuisé, hors temps. Les banques sont stabilisées, la crise financière peut commencer avec sa cohorte d’entreprises en cessation et des masses de chômeurs, une décade plus tard. Chez Black rock, ils semblent soutenir le Bitcoin pour prévenir leurs actifs dans les technologies. Certains préfèrent convertir en ETF pour équilibrer les risques du marché dans un contexte très sensible à l’inflation. Une titrisation qui peut fausser les comptes et nuire aux résultats d’une IPO ou d’un rachat. Si on rajoute la volatilité du Bitcoin et de l’or, c’est suicidaire et on se demande ce que vont nous expliquer les spécialistes et autres économistes auto-proclamés, pour justifier les pertes en cas de crise. Avec cette méthode, on peut renflouer les pertes et appeler toujours plus de cash, mais cela suffit-il? Les cuisiniers inventent de nouveaux plats pour en avoir moins dans l’assiette, l’alimentaire plombe la consommation, il faut encore trouver des sources de financement et les faire passer pour du développement où caser sa dette. Qui va lever 2 Millions pour ta tête…? Nous même nous fuyons la crise mais celle-ci revient constamment comme un mouvement permanent et constant. C’est un langage de sons gutturaux intraduisible que ce partage des jeunes de tout horizon, en bas des cités. Un nouvel ajustement s’impose comme le régulateur d’une génération. La lumière noire qui nous éclaire comme le souvenir, habillé d’ombres dans la lueur du nombre, nous cherchons un cailloux, une pierre, la dernière, une marge à jouer, une plage pour se reposer.