samedi 1 juillet 2023

Des livres brulent encore ce matin

En 1920, les surréalistes, jusqu’aux années 1980, ont cherché un monde autours des objets, les plaçant au dessus des mouvement, loins de l’humain, les objets ne veulent rien dire, compliqués à l’usage, ils encombrent notre quotidien et n’appartiennent pas à la représentation populaire. Non pas au service de l’émancipation, les surréalistes, en tant qu’artistes étaient avec A. Breton, au service du capital et de la bourgeoisie. Cette construction ne nous était pas destiné mais bien plutôt le support de la reconstruction des politiques industrielles, de l’après guerre, en Europe. Ils se sont servit des derniers espaces de liberté pour les estampiller à leur propre publicité. Maintenant, notre quotidien et notre intimité sont soumis au rêve culturel et à l’environnement d’objets inutiles. Pensons à l’émancipation des enfants soldat, cachés, avec leurs armes sous le lit. C’est avec R. Magritte que le surréalisme, en Belgique fermera la porte des prisons. Cherchez donc la sensibilité d’un enfant qui a le choix entre la drogue et la délinquance, alors qu’à 17 ans, certains ont déjà passé plusieurs mois enfermé. Pendant les émeutes, certains concurrent de magasins pillés et cassés récupèrent des clients qui n’ont nul part ou aller. Ce qu’on aime, c’est ce qui vous fait peur, en opposition à une démocratie qui ne veut pas d’hommes libres, mais d’hommes soumis et docile, aux ordres. Comme le chien d’un parent sympathisant de l’OAS. La violence, c’est à toi de la répandre à travers tes mots. Dans l’hypocrisie, nous ne serions pas l’huile sur le feu, le sel et le sang de la terre. Et lui, mon ami qui a vue sa mère 1mn, dans un aéroport à Saïgon et qui la cherche encore aujourd’hui dans les poubelles à Paris. Son Dollars gribouillé, il l’a joué… L’hôtesse de l’air a disparut.

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